dimanche, novembre 27, 2005

Sorties

A ne louper sous aucun pretexte :
Sebastião Salgado à la BnF : Territoires et vies.
Une superbe expo où on retrouve les plus belles photos de Salgado tirées des albums : "La main de l'homme" et "Exodes". Notamment la pêche au thon en Sicile, les mines d'or en Amérique du sud, la récolte de la canne à sucre à Cuba, mais aussi les mines de charbon en Inde et la famine en Ethiopie.
En bonus des photos inédites de son travail en cours attendu avec impatience : Genesis.

samedi, novembre 26, 2005

Cinéma, cinéma

Trois enterrements : Un beau western comme je les aime ; dans la pure tradition d' "Impitoyable" ou "L'étrange incident". L'histoire d'un gamin, sorti du lycée et devenu garde frontière entre le Texas et le Mexique, qui flingue un vacher mexicain. Enterré à la hâte par les autorités, il sera déterré pour être ramené chez lui par son contremaître qui au départ mène l’enquête puis entraîne le jeune garde frontière (Barry Pepper) dans un parcours initiatique.
Le réalisateur nous emmène dans des décors magnifiques pour planter un western de facture on ne peut plus classique et en même temps solidement ancré dans le vingt-et-unième siècle.
On le savait déjà mais Tommy Lee Jones entraîne montre que le cinéma ne se limite pas à Men In Black.


History of violence : Le nouveau Cronenberg livre une vision dure et violente d'un ancien malfrat rattrapé par son passé. Mais il interroge surtout sur l'impunité de la violence et sa transmission entre générations...
Enfants de chœur fatigués et âmes sensibles s'abstenir quoique : pourquoi fermer les yeux quand un bon film permet de se poser des questions ? Un exercice de style dont Cronenberg est friand.

vendredi, novembre 25, 2005

Ce qu'on pouvait lire dans la presse : merci papa

La blonde idole sait prendre son public par les (grands) sentiments.
LARA FABIAN, LE CRI DU COEUR

Il était une fois l’amour, il était une fois Lara. Et Lara hurla à l’amour sans mollir. C’est ainsi qu’on l’aime. « Je vais criéééer ! » Non Lara, pas ça, tu nous fais mal ! (Et peut-être bien qu’à toi aussi…) Trop tard c’est parti, on en prend pour deux plombes. Attends, là, j’ai pas bien compris : elle m’aime ? Sous ces lustres à pampille troisième démarque ? Et encore, même en virant le piano blanc… « J’y crois encore » qu’elle rajoute. (Et moi donc.) Elle insiste : « Au futur au présent » (Ça c’est du Malevitch ou je m’y connais pas. Bon laisse béton, j’m’égare). Elle jette quelque chose en pâture au parterre en délire. Une bretelle ? Un faux cil ? Un plombage ? « La vie fait ce qu’elle a envie de faire ! » (Et ma pomme, si tu savais…). Le choeur fait « Ououououh ! » La foule : «Laraaaa ! ». Lara : « C’est géniââââl ! ». Le choeur :« Chabada bada. » (Là j’en rajoute.) « Le silence est amer » (Et ta mère ? De toute façon, faut pas croire tout ce qu’on raconte). « Il ne manquait que toi ! » Alors là, j’y crois pas, t’en fais trop Lara (laïtou!) Ambiance vapeur bleutée : « Tu me gardes à vue ! » Bof, tu sais, par les temps qui courent, vue l’ambiance… Maintenant, elle se plaint qu’il y a quelque chose qui la déchire. Moi, j’y suis pour rien. « J’ai plus la force d’y croire ! » (A qui tu l’dis). Pause, le temps d’un quiz : « Qui a dit que le silence après Mozart était encore du Mozart ? » Sacha Guitry ou Abou Moussab Al Zarkaoui ? Silence radio dans les rangs. (En tout cas, c’est pas Spinoza ni Diogène Laërce.) Et la voilà qui remet ça : « Si tu n’as pas d’amou-ou-our ! » (Tu sais Lara, y a des jours où on s’en passe). Rien n’y fait, elle menace même de crier le silence. « Quand je ne trouve pas de réponse, j’arrête de me poser des questions… » Ah bon ! parce que… Enfin c’est comme tu le sens, Lara. « Je partirai, mais pas sans toi. » Tu sais, j’voudrais pas avoir l’air d’insister… « Écris-moi une lettre de ruptuuuuure ! » Ben, j’osais pas te l’proposer… Et puis tu sais, quand Woody Allen entend du Wagner l’envie lui prend d’envahir la Pologne. Quand tu chantes en anglais, j’ai envie de libérer l’Irak. Oh ! Et après tout, Lara Akbar ! puisque le public est son prophète !

(LARA L’amour en pâture, sans partage)

dimanche, novembre 20, 2005

Le livre du mois

Certains blog étant résolument tournés vers la culture, j'ai donc décidé de vous offrir ma propre sélection : je n'ai pas encore lu le livre ci-contre mais je l'ai déjà acheté pour un prix tout à fait raisonnable.

En fait c'est le livre du mois à lire ... dans le RER. C'est poussif et chiant : but atteint l'auteur a complètement raté son bouquin.

C'est aujourd'hui dimanche

Encore une belle journée en perspective ...



samedi, novembre 19, 2005

Suite de la soirée Taittinger


Une coupe et hop tout le monde au restaurant : mais les restaurants en banlieue c'est plus ce que c'était. Dommage

Premier invité au moulin

Notre premier invité à la maison : soirée beaujolais. Mais comme on avait rien à boire, pour rester dans le ton on a fait sur soirée Taittinger !!