On the road again

Décidement le cinéma américain indépendant aime traverser les US d'est en ouest ! Rappeler vous "Miss Transamerica". On remet ça avec "Little Miss Sunshine". Le voyage sert là aussi de regard sur la société américaine. Drôle et émouvant, Little Miss Sunshine peint le portrait d'une famille américaine middle class qui fait tout pour être dans la norme mais qui posséde tous les travers inavouables. La participation de la benjamine à un concours de beauté va leur permettre de tout mettre à plat lors d'une traversée des US tour à tour tendre, cruelle, acide et rocambolesque.

Franchement il faut y aller au moins pour la scéne du concours de beauté qui est subversive à souhait. Avec une référence évidente aux "Raisins de la colère", le réalisateur filme une Amérique paumée, en quête de réussite à l'image de ses anti-héros.

Il y a des semaines qui commencent bien ... dès le week-end

Une paaaaattaaate mes enfants graaave !!!!! Non la vérité sans mentir. Tout a commencé samedi soir par une pendaison de crémaillière à l'appart. Honnêtement un succés : une quinzaine d'amis franciliens triés sur le volet, du champagne de qualité, un buffet sacré sulé, plusieurs dizaines de musiciens et quelques centaines de danseurs. On avait même nettoyé la Seine. La simplicité faite maison. La preuve :Ce matin toujours animé d'une forme olympique, après un succés indéniable (le quatrième d'affilé) de l'ASM, j'achéte Midi Olympique. Ben là coco, pas surpris mais assis que j'étais : "c'est au stade Marcel Michelin que l'on voit le meilleur rugby de France [...] car fait de rigueur, de précision et d'envie" Salviac a pas fini de se retourner dans sa tombe !! Une paaaaaaaatttaaaaate j't'dis grââaaaave

Fraicheur de vivre

Un week-end en province et un casting pour le futur gel douche reveil tonic.

On vous livre en avant première les photos de la scène sous la cascade.
Top fraicheur le gel douche, et pour cause !!! Le tournage a eu lieu à mille mètres d'altitude au mois de septembre. Au pire on peut toujours sortir le calendrier : les Dieux de la Cascade 2007 (on a encore plein de photos en stock).

L'aquarius super star

"Quand j'étais chanteur" est un film sur l'amour platonique entre un chanteur androposé et une jeune femme un peu perdue entre deux périodes dans sa vie. Voila le scénar ! Pas de quoi fouetter un pneu !! Ca c'est sur ! Même pour un film dont l'action se déroule à Clermont-Ferrand. D'ailleurs on l'aura bien compris : ouverture sur le Pariou, salle de bal du casino de Royat. Petit tour par un bistrot place de la victoire, on continue par un hotel à Vichy et le tout en chanson. Et au milieu le conseil général place un peu de pub : un scéne inutile de 2 min à Vulcania avec moultes éruptions. Par dessus un peu de propagande Michelin. Depardieu en chanteur de bal désabusé confesse que tous Clermont a travaillé chez Michelin, même lui !!!!!!! Trop c'est trop.

Bon nous on s'en foutait, nous sommes allé voir ce film pour les scénes qui se déroulent à l'Aquarius. C'est là qu'on s'est embrassé pour la première fois !!! On en a eu pour notre argent : en temps compensé, on a le droit à facilement 15 minutes d'Aquarius. Trop fort !!
PS : la prochaine fois qu'on descend au bled, une soirée aquarius O.B.L.I.G.E.

Aprés deux mois d'interrogations ...

Ca y est : je le lui ai offert !!! Quoi ??? Mais le cadeau d'anniversaire de Périnée. Deux mois à mentir pour mieux faire la surprise.





"Non chérie je ne peux toujours pas te l'offrir. Il n'est pas arrivé il y a du retard dans la livraison. Je comprnends pas c'est sous-traité à l'étranger et une machine a cassé. Oui je sais ils ont du retard mais c'est la dernière fois que je me fais avoir. Ah ça y est il l'ont reçu mais il y a un probléme ...." C'est pas facile d'offrir un tour de montgolfière : pour prendre les billets pas de problémes mais ensuite il faut une météo clémente pour voler. Et là il faut jouer avec les prévisions de Gillot-Pétré, les horaires de travail de madame, les ceci, les cela ...

Au final une heure de vol au dessus de la vallée de l'Eure et un beau souvenir !! N'est-ce pas chérie ?? (En plus vu du ciel on découvre de drôles de formes dans les champs et les jardins)

Farewell tour

Dimanche dernier au Zénith, un des plus grand génie du blues est venu dire au revoir à son public parisien. Tout commence avec l'entrée en scène du BB King's Blues Band, huit musiciens en smoking noir qui chauffe la salle en enchaînant alternativement leurs solos respectifs.Vingt minutes plus tard, le maître entre en scène, en veste dorée. Il jouera assis pendant tout le concert (2 heures). Et lorsqu’il joue, le frisson arrive instantanément. BB n’a rien perdu de ses immenses capacités. Il enchaîne les premières notes et nous ferrait presque croire qu'il est trop jeune pour partir à la retraite : une guitare incisive, bourrée d'énergie.

Assis, et néanmoins bourré de présence, d'humour. La voix est intacte, il rit, plaisante, nous raconte des histoires, son amour du blues et des femmes. Il ponctue son discours d'un défilé de classiques dont «Rock my baby», «Aint That Just Like A Woman» (sur lesquelles le public n'a pas suivi !) ou encore «You are my sunshine» (que le public n'a même pas reconnu, incroyable !). Il faudra attendre «The Thrill is Gone» pour que la salle se léve enfin !!!!
Mais c'est peut-être moins là que dans la formidable complicité tissée avec la salle que ce concert restera dans la mémoire de ceux qui étaient présents. Car BB King parle. Beaucoup. Et insiste: «J'imagine déjà les journaux de demain: BB King était magnifique, mais il a parlé toute la soirée», pronostique-t-il.
En guise de rappel il a enfilé un pardessus et une casquette, un petit geste de la main et puis s'en va...
Good bye farewell

10 ans après...

Il y a 10 ans nous nous rencontrions : un peu moins de deux millénaires après avoir fait monter la vierge au ciel, Dieu faisait se rencontrer Pelvis et Périnée.
Afin de donner à cet événement toute sa dimension, nous avons souhaité nous élever nous aussi. Et hop nous voila dans les arbres à jouer au singes de branches en branches : sensations vertigineuses, franches rigolades et deux bonnes heures en plein air !!!

C'était les vacances

Tourisme et vacances obligent, nous avons croisés de nombreux Régine et Chaton. Après de nombreuses heures de visionnage, des délibérations sans fin, nous sommes tombés d'accord sur deux couples.

Le premier est un couple illégitime, vivant dans le péché et la luxure. Dans la scène ci-dessous, Régine est allée attendre Chaton chez le médecin et en pleine canicule l'invite à se désaltérer d'un rouge-Vittel bien mérité au bistrot d'en face.

Le deuxième couple est plus contestable. Effectivement Régine n'existe pas. Chaton vit seul dans les Cévennes avec ses huit biquettes (ce qui en volume de mamelles vaut bien une Régine). Mais comme on le voit sur la photo, cet homme vit une véritable histoire d'amour avec les fromages que lui procure le lait de ses chèvres.

Je pense de plus en plus à contacter Carole Rousseau : n'ai-je pas de superbes sujets de reportage pour "C'est quoi l'amour ?" ???

Une rentrée tant redoutée

Face à un B.O. remonté à bloc pour l'ouverture de la saison, nous redoutions tous la rentrée des asmistes. Une première mi-temps à l'avantage des auvergnats (10-14 à la pause) met en lumière une équipe montferrandaise sérieuse et méthodique. L'ASM Clermont Auvergne de la Chaîne des Puys du Pays des Volcans fait figure de véritable outsider.

Rythme et structure retrouvés pour les champions en titre, la seconde partie fût rude : Marsh prend un carton jaune à la 58' et le B.O. en profite pour prendre le large de 12 points.

Je le disais l'année dernière à Jean Bouin : l'ASM est un phœnix. Les cendres n'ont même pas eu le temps de refroidir. A cinq minutes de la fin, essai pour Clermont ! Incroyable, au coeur de la domination biarrote ! Ballon intercepté par Chanal, qui pousse au pied. Floch s'en empare et sert idéalement Audebert, qui marque entre les poteaux (merci JB en direct par téléphone face à sa télé) Une action superbe !
29-24 : un joli point de bonus défensif pour Clermont qui a su être efficace au bon moment (et limiter la casse !).
Rendez-vous le 30 août à Jean-Bouin face au Stade.

C'est la rentrée !!

Et oui déjà : on sait qui est le maître du zodiaque et la canicule n'a pas tué grand monde (si j'avais su j'aurais pas travaillé à la Pentecôte),

Alors quoi de neuf pour la nouvelle saison : les rédacteurs restent les mêmes malgré un mercato estival impitoyable (on nous a fait des ponts d'or pour animer le blog post mortem de Jackie Sardou). La ligne éditoriale générale est conservée : dès l'ouverture de la chasse le plumage de gibier avec les dents, les bons plans de la capitale, le grand concours Régine et Chaton.

Ben oui d'accord mais alors qu'est ce qui change : de nouvelles rubriques. Si si du sport, des analyses géopolitiques, une chronique rock, mais pas de Soduku (abonnez vous à Femme Actuelle non mais).

Vive l'amour ! Si si j'insiste !!

"Vive l'amour" c'est l'expo Nikki de Saint Phalle à Fécamp qu'il faut aller voir (évidemment sinon pourquoi croyez-vous que j'alimente ce blog ??????) pour démarrer un week end de trois jours en Normandie. Vous pourrrez y découvrir des lithographies et des gravures de l'artiste ainsi que quelques sculptures. Le tout provenant essentiellement de collections privées.
Ensuite si vous vous rendez dans ce beau port de péche normand (Fécamp pas Saint Phalle) le 14 juillet, vous pourrez comme nous assister au superbe feux d'artifice qui célébre la féte nationale. Un engouement populaire incroyable : le port noir de monde, des pétards qui claquent jusque tard dans la nuit. En plus on pouvait voir le feux d'artifice depuis le balcon de l'hôtel !!!
Le lendemain un petit tour à Etretat parce que c'est sympa : la mer glacée, les falaises et les resto pour touristes. Dans la lancée un peu de culture : escale au Havre, exemple exceptionnel de l'architecture et de l'urbanisme (de l'après-guerre) selon l'Unesco qui l'a classé au patrimoine mondial de l'humanité.

Et puis pour finir en beauté un Relais et Chateaux à la Saussaye (au sud de Rouen). Alors là pardon m'ssieux dames mais le top et cela grâce à notre voyagiste : onpartenamoureux.com Un excellent repas arrosé d'un Saint Julien 97, une nuit au manoir et l'accueil du patron qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Alain (eh tu le caches où ton manoir ?).
Soyez pas bégueule on vous a ramené un souvenir : un couple candidat au concours Régine et chaton

2006 : l'année Mozart ?

Sûrement mais 2006 ne serait-elle pas aussi l'année du Hard Rock ? Sans aucun doute ! A l'unanimité même !! Et ce n'est pas moi qui le dit mais l'Europe entière : mais si rappelez-vous, il y a quelques semaines, lors de l'Eurovision !! Si si les votants ont plébiscité la Finlande et son titre : Alleluia hard rock (http://www.eurovision-fr.net/cec2006/detail.php?id=86).
A posteriori ce n'était qu'un début : le 6 juin dernier, nous avons tous rendu un hommage discret mais sincère à Iron Maiden en célébrant le Number of the Beast. Emouvant non.
Et ce n’est pas fini !!! En effet mercredi prochain pour fêter l'été arrive sur les écrans
METAL : VOYAGE AU COEUR DE LA BETE (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110405.html) L'apothéose : un documentaire de l'anthropologue canadien Sam Dunn. De Black Sabbath à Skipnot en passant par Cannibal Corpse, le réalisateur démontre en une heure trente que le métal est provocateur, transgressif, trash mais surtout qu'il accouche (n'est-ce pas Périnée) de la bête humaine qui sommeille en nous. Pour une fois on va bien profiter de la fête du cinoche !! Merci Jack !!!

Régine et Chaton : du mythe au concours

En Inde nous avons voyagé avec Régine et son mari affectueusement appelé Chaton. Afin de préserver leur anonymat et de faire travailler votre imagination nous ne diffuserons aucune photo de ce couple.
Néanmoins nous avons décidé de chasser impitoyablement les Régine et Chatons à chacune de nos excursions. Et ce matin lors d'une visite à Giverny, nous avons trouvé le premier avatar de ce couple mythique au panthéon de la beaufitude :

Ainsi au fur et à mesure des pérégrinations de notre vie, nous vous exposerons les plus beaux spécimens de Régines et Chatons. Dans le cas présent, Régine prend une photo du plan d'eau qui a servi de modèle aux Nymphéa de Monnet.
Giverny est d'ailleurs un petit coin de paradis vert et fleuri à une heure à l'Ouest de Paris. En bonus jusqu'au 11 juin, on peut voir au Musé Américain une magnifique exposition Paul Strand (http://www.getty.edu/art/gettyguide/artMakerDetails?maker=1899&page=1). Et il ne faut pas la louper parce que ces photos ne vont pas retraverser l'Atlantique de sitôt.

I love Amériiiiicaaaaaaaa

Séance privée : nous sommes allé au cinéma Landowski à Boulogne-Billancourt, salle d'art & d'essai déserte mais refaite à neuf !! Du bonheur : personne devant nous, ni à coté ni derrière, pas de bruit de pop-corn, bref une toile à deux à deux passionnément.
Sujet de la soirée : Transamerica.

Bree (Stanley de son vrai nom) s'apprête à couper ce qui fait encore d'elle un homme lorsqu'un coup de téléphone lui apprend qu'elle/il a un fils né de son unique histoire avec une femme. On se plonge alors dans un road movie qui traverse l'Amérique en laissant assez de temps à un père et son fils pour se découvrir. Ce film à petit budget (qui a eu le prix du meilleur scénario à Deauville) traite avec finesse et humour de la différence entre les hommes et... les hommes. Et puis il y a le sacré numéro d'actrice de Felicity Huffmann (Lynette Scavo dans Desperate Housewives).

Au fait on est rentrés !!

Voilà enfin ,la suite des aventures de Pelvis et Périnée en voyages de noces .
L'Inde est un très bon choix pour un "honey moon" pleines de magie et de beauté. On en a profité un maximum bien qu'une partie du voyage (l'extension Katmandou) ai été annulé avant le départ . Nous sommes donc rentrés le 8 mai au lieu du 13 mai ce qui nous a permis d'aller faire un tour sur Toulouse et de rencontrer Justin .
Le voyage fut riche en rencontre :Toulousains, Rennais. Mais aussi Ganesh, Saddhus, Maharaja
et bien d'autre . Voici quelques photos pour vous donner un petite idée et sinon attendez qu'on vous raconte.

A mort les macrocéphales !!

Inside man est un polar bien ficelé dans lequel Spike Lee se place explicitement entre "Un après-midi de chien" et "Usual Suspects". Ce film est avant tout un prétexte au réalisateur pour nous donner sa vision de l'Amérique : on se laisse délicieusement aller dans l'histoire du braquage parfait qui dénonce les travers des milieux affairistes U.S.

Denzel Washington joue à merveille le rôle du flic obstiné et Jodie Foster (quelle femme !!) celui de la femme d'affaire entremetteuse. Le film prend un rythme qui nous laisse réfléchir aux buts des braqueurs, au dénouement tout en nous menant gentiment sur de fausses pistes.

Donc je vais pas en écrire des tartines : c'est un film à voir (au moins pour les jambes de Mrs. Foster). Seul ombre au tableau : je suis tombé sur la place derrière le seul grand con qui est resté droit comme un i avec sa grosse tête de teuton. J'ai donc vraiment vu le film en V.O. puisque je ne pouvais pas lire les sous-titres !!! C'est la dernière fois que je vais au cinoche le samedi soir dans une salle pleine.

Bien dégagé derrière les oreilles

Et oui entre 2 expos je m'entretiens d'autant plus que le salon de coiffure dans lequel je me rends (sur rendez-vous uniquement !!) a été scénarisé par Mocky et coproduit par Fassbinder.
Le décor date des années 80 et Monsieur François me fait la coupe : la soixantaine, le cheveux soyeux, chemise noire, cravate noire (avec quelques cheveux des coupes précédentes), gourmette, chevalière avec idéogramme japonisant. Bref le coiffeur en préretraite. Il est assisté de son épouse, blonde rombière choucroutée dont la forte poitrine reste au dessus des genoux grâce à la ceinture du jean trop serré. Et puis il y a aussi Priscilla, la shampouineuse rondouillette. La troisième assistante ne fait rien et pour cause : elle est en fauteuil roulant et son rôle consiste à tenir la grappe à la femme du patron en feuilletant le ParisMatch de l'année dernière.
Donc j'arrive, direct le vestiaire puis le shampoing avec l'assistante (façon doublure de veau marin des documentaires Cousteau). "Ca va ? C'est pâs trop chââuud ?? Ben dites donc vous avez beaucoup de pellicules vous hein" merci sympa dis le plus fort personne n'écoute. "Mais non le beau temps revient c'est la fonte des neiges" Non mais gourdasse va !!
Pendant ce temps Monsieur François en profite pour finir la cliente précédente histoire d'avoir le temps de griller un clope à coté de la caisse enregistreuse (faut bien vérifier la recette du jour). Au même moment la patronne explique à l'handicapée de service les vacances d'une de ses amie atteinte d'un cancer des os (elle a eu de la chance elle a échappée à une leucémie, sic), qui s'est pétée une vertèbre en recevant un ballon sur la plage. Honnêtement il faut se mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire.
Et voila c'est déjà l'heure de la coupe (là l'été arrive donc bien court parce qu'en demi saison il me la fait façon Eddy Mitchell). Après la coupe un petit shampoing pour enlever les petits cheveux. Cela permet en fait à Monsieur François de s'fumer une p'tite tige. Gel parfum kiwi (ça couvre l'odeur de nicotine) et séchoir. Puis carte bleue et une troisième Gitane pour le patron.
En une demi-heure, j'ai fait une thèse d'oncologie et en prime je peux enfin me mettre en terrasse sans avoir une mèche rebelle au premier coup de vent.

Photos, expo tout pour les parigos !!

Photos d’abord : à ne pas rater jusqu’au 8 mai, La Seine des Photographes à la Conciergerie (2 boulevard du Palais 75001 Paris, M° Cité, Châtelet ou Hôtel-de-Ville)
Pour deux raisons il faut aller voir cette expo : les photos (ben oui quand même) et le lieu. Le lieu est magique : il s’agit de l’ancienne salle des gardes et des cuisines du premier palais royal parisien. Scusez moi du peu mais même le plus révolutionnaire d’entre vous en aurez la bouche bée : salle voûtée, cheminées monumentales et le tout merveilleusement restauré.
L’exposition présente un ensemble de photographies n’ayant qu’un seul thème : la Seine. De 1836 à nos jours, l’ensemble retrace l’évolution du regard porté sur le fleuve, regard intimement lié à l’histoire et à l’image de Paris. Très bien présenté j’en retiens entre autre Cartier-Bresson, Ronis mais aussi Réquillart, Barbey et Konopka.

Expo ensuite : Notre Histoire au Palais de Tokyo (http://www.palaisdetokyo.com/) jusqu’au 25 mai. Vingt-neuf artistes présentent leurs œuvres et représentent la scène française en devenir. Presque trop peu : on en redemande. Mais le Palais remplit sa fonction : un lieu de croisement et de rencontres entre les acteurs de la création contemporaine et le public le plus large. Diversification des champs disciplinaires et découvertes d’artistes, l’art contemporain fascine, envoûte et fait réagir.

Allez-y ensuite il faudra attendre ... attendre ...

mi juin pour Art Basel (http://www.artbasel.com/ca/bt/kg/),

fin octobre pour la FIAC (http://www.fiacparis.com/),

décembre pour Art Miami,

et même 2007 pour Documenta Kassel (http://www.documenta12.de/english/news.html).

En conclusion : Pariiiis est maagiiiiique (pour une fois que je suis d'accord avec les supporters du Stade Français !!)

Un peu de lecture pour paraître intello? !!

Je me suis jetée sur la lecture du dernier roman de Kennedy ne connaissant pas les œuvres précédentes de cet auteur mais avec l’aval de ma mère (bonne conseillère car nous avons souvent les mêmes goûts en matière littéraire).
Le début commence doucement avec des descriptions savoureuses de l'Amérique d'avant 2001, on installe tranquillement les personnages dans le décor et ensuite, le petit grain de sable qui fait tout déraper, le caillou sur la route de la vie qui vous fait tordre la cheville et là tout s'emballe. Le personnage principal se retrouve dans une spirale et c'est à ce moment précis que vous ne pouvez plus lâcher le livre avant de savoir la fin. Comment va t’elle sortir de cette horreur où tout s'enchaîne à grande vitesse? Le monde s'écroule autour d'elle mais il faut se battre encore et encore. C'est à perdre l'haleine. La magie a encore une fois marchée.
Pour celles qui aiment les romans féminins c’est le top pour lire sur le canapé avec un bon thé ! Alors laissez vous emporter par la vague. Cela vaut le coup.
Julie

Oh mon Dieu !!!

Et non, Virgile ne s'est pas venger en me photographiant au saut du lit, à peine réveillée et tout juste maquillée .... Non j'ai gagné le concours de grimaces du Frog pub situé sur Bercy village. Je dois dire que j'avais fait le maximum et que cela n'est possible qu'après un entraînement intensif, de tous les instants.

Bon vous voulez sans doute savoir ce que cela m'a rapporté ?! Et bien un repas pour 2 personnes et un jug de bière soit 2,3 L que nous avons partagés hier soir avec des amis (que nous ne nommerons pas pour éviter les jalousie), soit 50 euros d'économie important pour des auvergnats comme nous !!

Voilà, savourez ma prestation et surtout essayer de faire mieux au lieu de vous marrer! Car le ridicule ne tue pas!!
Périnée.

La dernière expo !!

Si le doux nom de Philips ne vous évoque que les rasoirs électriques et les téléviseurs, vous auriez du aller faire un tour du côté du musée du Luxembourg, à deux pas du Sénat, pour découvrir la collection "Phillips".

Nous avons eut l'occasion d’apprécier la collection de Duncan Phillips, jeune homme de bonne famille américaine qui a voué sa vie à la peinture et qui a su découvrir et acquérir des toiles remarquables. Au programme de cette exposition, de nombreux chefs d’oeuvres, comme le célèbre "Déjeuner des canotiers" de Renoir ou encore les "Danseuses à la barre" de Degas. N’oublions pas non plus les illustres Van Gogh, Klee, Picasso ou encore Bacon.

Cela est bien dit, répondit Candide,

Chers lecteurs et lectrices, je comprends votre désarroi et l'impatience qui en découle : aucune nouvelle depuis plus de un mois ??!!!????? Mais tout fout le camps, l'appart a brûlé, la connexion internet a été saisie, un gros virus (informatique pas celui qui gratte la gorge) a attaqué le réseau ????? Que nenni. Durant ces trente derniers jours je fus occupé à une activité de la plus haute importance : l'aménagement du balcon.

En fait le plus long fut d'attendre la promo Casto pour avoir des caillebotis à moins de 5€ le mètre carré. Après trois semaines d'attente enfin elle est arrivée. Vendredi dernier donc j'ai acheté mes deux mètres carré de caillebotis afin de les installer par moi-même. Par ailleurs j'ai profité des 21 jours de temps libre pour élaborer un plan virtuel de notre nouveau balcon :

Mais il faut cultiver notre jardin

Et oui. C'est la fin de l'hiver et nous préparons le printemps : mise en place des caillebotis sur le balcon d'accord mais surtout installation des jardinières pour plantations de diverses espèces végétales. Et ça c'est très très long : faire germer et surveiller le développement des petites planplantes à son pépère. Elles sont trop ’gnones non : toutes vertes toutes petites avec leurs petites feuilles :

Donc je vous présente : ocimum basilicum, allium schoenoprasum, mentha spicata et petroselinum sativum. Bon c'est vrai il y a aussi clostridium botulinum et bacillus anthracis mais ils sont encore un peu timides et ils se cachent.

Mayday mayday !!!

J'suis malade : en fait j'ai la gorge en feu (non j'ai pas mangé indien à midi). A mon avis mais je ne suis pas médecin il s'agit d'un virus ou d'une bactérie qui me racle le fond de la gorge avec ses petits doigts griffus et ses dents pointues. Et ça fait mal surtout que ça dure depuis trois jours.
J'ai tout essayé et surtout l'automédication (après l'autodiagnostic c'est la moindre des choses) :
- premier principe actif pour éradiquer le mal : l’alcool désinfectant (forme galénique : le grog). Cf photo ci-dessous. Je l’ai pris devant Nicolas Hulot jouant à Lawrence d’Arabie avant hier. J’ai juste eu l’impression que Hulot était moins con que d’habitude mais à mon avis j'ai mis trop de rhum.

- deuxième principe actif étudié : le sucre sous forme de miel. La stratégie thérapeutique consistait à rendre l'agent pathogène diabétique pour qu'il meurt confit avant d'attaquer une autre proie. Résultat, après deux pots de miel engloutis en une soirée Julie Lescaut aucune amélioration.

Donc ce matin après trois ‘‘nuits de sommeil’’ supportées par trois oreillers et ma femme compatissante (certaines ont tué leurs époux pour moins que ça), j’ai pris une bonne résolution : prendre rendez-vous chez le médecin avec toutes les interrogations que cela engendre : combien je vais payer et combien je serais remboursé… En plus ma carte vitale n’est pas à jour et j’ai pas de médecin référent, ma carte d’identité n’est pas à la bonne adresse, je ne peux pas justifier de ma nationalité et mon portable n’a plus de batterie. Sniff.

Ave Sécu morituri te salutant.

Le bide !!!!!!!!!!!!!!!!

Les français partaient super-favoris (comme d'habitude...) cette après-midi en tournoi des 6 nations : super favoris pour la cuillère de bois !!! Une belle prestation des écossais : un rugby construit, accrocheur bref du sport du vrai. En face une équipe de france qui perd tous ses ballons et donne ceux qu'elle ne perd pas bref une équipe de fédérale 3. Même Riom-és-Montagne joue mieux.
Donc comme d'hab, les Salviac et Albaladejo de service nous servent un "faut pas s'inquiéter , de tout façon on va gagner", ben t'as raison coco j't'rappelle le score : 13 à 3 à la mi-temps. "Mais non faut pas s'inquiéter on va gagner". Oui peut-être mais bon là il reste 5 minutes on perd de 8 points donc c'est foutu.
On est parti la fleur au fusil : 3 matchs à domicile, et une ouverture contre l'Ecosse, c'est le grand chelem assuré (sic !!) et on a oublié que l'Ecosse a failli gagner l'année dernière au Stade de France. Donc cette année à domicile et poussé par son public, le quinze du chardon a eu sa victoire méritée (ils ont mené tout le match et même 20 à 3 !!!).
Et puis il n'y avais même pas un seul joueur de l'ASM. Pfeuuuu !! Quels nuls ...

Et puis surtout comme le rugby est un sport fair-play : CONGRATULATION SCOTLAND

Barebacking dans les rocheuses.

Hier, mon épouse et moi avons décidé de nous faire une toile. Une belle erreur. Au programme : le dernier Lion d'or à Venise (mais non ce n'est pas le titre du film). Donc nous sommes aller voir l'histoire de deux cow-boys qui ne montent pas que des pouliches en gardant les moutons. Ma femme s'est endormie et moi j'ai trouvé le temps long : mais où est le lion d'or en dehors de celui qui se cache dans les jeans des deux rois du rodéo qui s'attrapent mais pas au lasso. Seul avantage de ce film : le quota d'homo-sympathie pour 2006 et le reste du troisième millénaire est rempli. Parce que sinon c'est vraiment du lourd et du gros lourd ; je vous passe les détails de la première scène d'amour qui est filmé comme le viol d'un pédophile par son co-détenu . Et puis le mythe du cow-boy viril avec un accent du Wyoming (je bouffe tous les mots et je parle pas beaucoup pour me donner un genre) qui se trouve être un homo, bonjour les clichés : je suis un dur mais pas sous la tente (je suis pas sûr de l'orthographe). Bref c'est poussif (sans jeux de mots), les personnages secondaires sont caricaturaux et puis le mélo hétéro c'est pas vraiment drôle mais alors le tragico-mélo homo c'est franchement chiant.

Fear factor en Ile de France

Me voici donc en cuisine un faisan et un canard dans chaque main. Superbe gibier gracieusement offert par une collègue dont le mari, chasseur, a plombé les bêtes le week-end dernier. Mais quelle drôle d'idée : donnée à un inconnu (ou presque) la pitance ramenée par le chef de famille au prix d'une rude chasse par un matin d'hiver. Quand même, il a manqué la messe, auto-moto et peut-être même le début de Drucker; et tout ça pour engraisser les collègues de sa femme. La vérité, je ne comprenais pas vraiment l'attitude de cette femme (et oui la plupart de mes collègues sont des femmes...), pourquoi ne pas en profiter ??
La réponse est toute simple : il faut plumer la bête et la vider !! Sur internet c'est tout simple : une vingtaine de lignes d'explications grand maximum. Tu parles Charles. Une belle merde oui !! Le plumage, ça va encore. Une heure vingt d'épilation à mains nues d'une bête qui sent de plus en plus (mais pourquoi Dieu a-t-il fait des cadavres qui puent ?). L'éviscération est beaucoup plus roots : l'explication dans le texte ne sert à rien parce que je suis vraiment nul en anatomie du gallinacé. Donc retour sur internet, recherche d'un mode d'emploi avec des photos ou au pire des schémas. Ensuite c'est une série d'aller retour entre l'ordinateur dans le salon et le faisan dans la cuisine et puis finalement l'installation du PC dans la cuisine transformée en atelier du petit boucher en herbe.

Et là tu jouis : faut mettre au moins deux doigts dans la bête par le cou puis par le cul dans le but ultime de sortir les intestins, le foie, les poumons, le coeur et tout le bordel qu'on trouve jamais chez Auchan ni chez Carrefour. Et pour que les organes sortent facilement sans problème (histoire d'éviter d'arroser l'intérieur de la volaille de fiel) il faut décoller le tout avec les doigts : l'idéal étant de glisser un index entre les côtes et les poumons pour commencer puis de descendre tout doucement jusqu'aux intestins. Résultat :

Et surtout une double satisfaction : dimanche je vais bien manger et cet été je fais Koh-Lanta.

Epilogue : vivement vendredi, je me fais le canard !!!

PS : C'est du Glam Trash. J'adôooooooooore, c'est gééééniaaaaaaaaaaaaal.

L'Australien Ron Mueck (célèbre pour sa sculpture monumentale représentant un enfant accroupi, 'Boy', présentée à la Biennale de Venise en 2001) expose, pour la première fois en France, ses dernieres oeuvres à la Fondation Cartier.
Son travail fascine par son mélange de réalisme et de troublante étrangeté. L'hyperréalisme de l'anatomie et de la carnation, avec rougeurs, veines, rides, poils et cheveux plantés un à un, est perturbée par la taille, plus petite où plus grande que nature, et par d'imperceptibles variations dans les proportions.
Son travail nous a hypnotisé, au point d'attendre un improbable mouvement d'un des deux géants exposés boulevard Raspail. En même temps notre curiosité n'était pas moins grande à la vue des deux petites mémés de soixante centimètres de haut.
Mueck nous interroge, il nous émeut.
www.fondation.cartier.fr

Salsa caliente !!!

Ola Muchachos !
Et voila nous avons pris notre premier cours de salsa. On ne sait jamais si nous prenons des vacances à Puerto Rico, nous serons peut-être un peu moins ridicules. En attendant à nous les Samedi Latinos au Globo avec Juan Pablo « El Cuco de la salsa » !!!

Voila et viva la salsa !

Donc si cela vous tente venez nous voir sur Panam...

Cocorico !

A 12h 45 aujourd'hui, ABN AMRO TWO, skippé par le Français Sébastien Josse battait le record du monde vitesse sur 24 h en monocoque, avec 563 milles à 23.46 nœuds de moyenne. Il bat de 17 milles le précédent record détenu par ABN AMRO ONE, qui avait couvert 546 milles dans la première étape de cette Volvo Ocean Race 2005-2006. Hier, en passant les Kerguelen en deuxième position, Josse et son équipage s'adjugent 3 précieux points, ce qui leur permet de prendre la seconde place du classement général provisoire. (source : Course Au Large www.sail-online.fr)

La performance de Josse continue (cf. blog du 01/12/05) et d'autant plus que le skipper français est en ce moment à la lutte avec Paul Cayard pour la deuxième place de l'étape Le Cap / Melbourne. A suivre ...

Une bonne raison de sortir

Mercredi soir au lieu de regarder le foot en beuglant sur ma grosse pour qu'elle me ramène une bignouse bordel ; j'ai tout simplement invité ma femme chérie au cinéma : The constant gardener.
IL FAUT ALLER LE VOIR.
Un diplomate britannique en poste au Kenya perd sa femme dans des circonstances pour le moins suspectes. Déterminé, obstiné, il mène sa propre enquête en Afrique et à travers l'Europe, au sein de l'industrie pharmaceutique et du profit quelque en soit le prix.
Bref si vous voulez tout comprendre sur cette belle et émouvante histoire (d'amour) ; voir de magnifiques et réelles images de l'Afrique (merci le directeur de la photo) aller voir ce film.

P.S.: J'avais lu le livre éponyme de John Le Carré lors de sa parution, l'adaptation cinématographique en est en tous points fidèle. Remarquable.

L’année commence sur les chapeaux de roues.

Comme d’habitude, les gros bourrins du guidon et du volant sont partis faire vrombir leurs engins entre deux bivouacs animés par des Gérard Holtz empapaoutés en Lawrence d’Arabie d’opérette.

Voeux 2006

Nous vous souhaitons tous nos meilleurs voeux pour l'année 2006

amour, prospérité, beaux bébés, santé, être augmenté, voyager, ...

et tous se retrouver pour en discuter!!!

Fin de la visite, N'oubliez pas le guide en sortant !!

Nous finissons notre visite par la vue extérieur de notre immeuble.