Barebacking dans les rocheuses.

Hier, mon épouse et moi avons décidé de nous faire une toile. Une belle erreur. Au programme : le dernier Lion d'or à Venise (mais non ce n'est pas le titre du film). Donc nous sommes aller voir l'histoire de deux cow-boys qui ne montent pas que des pouliches en gardant les moutons. Ma femme s'est endormie et moi j'ai trouvé le temps long : mais où est le lion d'or en dehors de celui qui se cache dans les jeans des deux rois du rodéo qui s'attrapent mais pas au lasso. Seul avantage de ce film : le quota d'homo-sympathie pour 2006 et le reste du troisième millénaire est rempli. Parce que sinon c'est vraiment du lourd et du gros lourd ; je vous passe les détails de la première scène d'amour qui est filmé comme le viol d'un pédophile par son co-détenu . Et puis le mythe du cow-boy viril avec un accent du Wyoming (je bouffe tous les mots et je parle pas beaucoup pour me donner un genre) qui se trouve être un homo, bonjour les clichés : je suis un dur mais pas sous la tente (je suis pas sûr de l'orthographe). Bref c'est poussif (sans jeux de mots), les personnages secondaires sont caricaturaux et puis le mélo hétéro c'est pas vraiment drôle mais alors le tragico-mélo homo c'est franchement chiant.

Fear factor en Ile de France

Me voici donc en cuisine un faisan et un canard dans chaque main. Superbe gibier gracieusement offert par une collègue dont le mari, chasseur, a plombé les bêtes le week-end dernier. Mais quelle drôle d'idée : donnée à un inconnu (ou presque) la pitance ramenée par le chef de famille au prix d'une rude chasse par un matin d'hiver. Quand même, il a manqué la messe, auto-moto et peut-être même le début de Drucker; et tout ça pour engraisser les collègues de sa femme. La vérité, je ne comprenais pas vraiment l'attitude de cette femme (et oui la plupart de mes collègues sont des femmes...), pourquoi ne pas en profiter ??
La réponse est toute simple : il faut plumer la bête et la vider !! Sur internet c'est tout simple : une vingtaine de lignes d'explications grand maximum. Tu parles Charles. Une belle merde oui !! Le plumage, ça va encore. Une heure vingt d'épilation à mains nues d'une bête qui sent de plus en plus (mais pourquoi Dieu a-t-il fait des cadavres qui puent ?). L'éviscération est beaucoup plus roots : l'explication dans le texte ne sert à rien parce que je suis vraiment nul en anatomie du gallinacé. Donc retour sur internet, recherche d'un mode d'emploi avec des photos ou au pire des schémas. Ensuite c'est une série d'aller retour entre l'ordinateur dans le salon et le faisan dans la cuisine et puis finalement l'installation du PC dans la cuisine transformée en atelier du petit boucher en herbe.

Et là tu jouis : faut mettre au moins deux doigts dans la bête par le cou puis par le cul dans le but ultime de sortir les intestins, le foie, les poumons, le coeur et tout le bordel qu'on trouve jamais chez Auchan ni chez Carrefour. Et pour que les organes sortent facilement sans problème (histoire d'éviter d'arroser l'intérieur de la volaille de fiel) il faut décoller le tout avec les doigts : l'idéal étant de glisser un index entre les côtes et les poumons pour commencer puis de descendre tout doucement jusqu'aux intestins. Résultat :

Et surtout une double satisfaction : dimanche je vais bien manger et cet été je fais Koh-Lanta.

Epilogue : vivement vendredi, je me fais le canard !!!

PS : C'est du Glam Trash. J'adôooooooooore, c'est gééééniaaaaaaaaaaaaal.

L'Australien Ron Mueck (célèbre pour sa sculpture monumentale représentant un enfant accroupi, 'Boy', présentée à la Biennale de Venise en 2001) expose, pour la première fois en France, ses dernieres oeuvres à la Fondation Cartier.
Son travail fascine par son mélange de réalisme et de troublante étrangeté. L'hyperréalisme de l'anatomie et de la carnation, avec rougeurs, veines, rides, poils et cheveux plantés un à un, est perturbée par la taille, plus petite où plus grande que nature, et par d'imperceptibles variations dans les proportions.
Son travail nous a hypnotisé, au point d'attendre un improbable mouvement d'un des deux géants exposés boulevard Raspail. En même temps notre curiosité n'était pas moins grande à la vue des deux petites mémés de soixante centimètres de haut.
Mueck nous interroge, il nous émeut.
www.fondation.cartier.fr

Salsa caliente !!!

Ola Muchachos !
Et voila nous avons pris notre premier cours de salsa. On ne sait jamais si nous prenons des vacances à Puerto Rico, nous serons peut-être un peu moins ridicules. En attendant à nous les Samedi Latinos au Globo avec Juan Pablo « El Cuco de la salsa » !!!

Voila et viva la salsa !

Donc si cela vous tente venez nous voir sur Panam...

Cocorico !

A 12h 45 aujourd'hui, ABN AMRO TWO, skippé par le Français Sébastien Josse battait le record du monde vitesse sur 24 h en monocoque, avec 563 milles à 23.46 nœuds de moyenne. Il bat de 17 milles le précédent record détenu par ABN AMRO ONE, qui avait couvert 546 milles dans la première étape de cette Volvo Ocean Race 2005-2006. Hier, en passant les Kerguelen en deuxième position, Josse et son équipage s'adjugent 3 précieux points, ce qui leur permet de prendre la seconde place du classement général provisoire. (source : Course Au Large www.sail-online.fr)

La performance de Josse continue (cf. blog du 01/12/05) et d'autant plus que le skipper français est en ce moment à la lutte avec Paul Cayard pour la deuxième place de l'étape Le Cap / Melbourne. A suivre ...

Une bonne raison de sortir

Mercredi soir au lieu de regarder le foot en beuglant sur ma grosse pour qu'elle me ramène une bignouse bordel ; j'ai tout simplement invité ma femme chérie au cinéma : The constant gardener.
IL FAUT ALLER LE VOIR.
Un diplomate britannique en poste au Kenya perd sa femme dans des circonstances pour le moins suspectes. Déterminé, obstiné, il mène sa propre enquête en Afrique et à travers l'Europe, au sein de l'industrie pharmaceutique et du profit quelque en soit le prix.
Bref si vous voulez tout comprendre sur cette belle et émouvante histoire (d'amour) ; voir de magnifiques et réelles images de l'Afrique (merci le directeur de la photo) aller voir ce film.

P.S.: J'avais lu le livre éponyme de John Le Carré lors de sa parution, l'adaptation cinématographique en est en tous points fidèle. Remarquable.

L’année commence sur les chapeaux de roues.

Comme d’habitude, les gros bourrins du guidon et du volant sont partis faire vrombir leurs engins entre deux bivouacs animés par des Gérard Holtz empapaoutés en Lawrence d’Arabie d’opérette.

Voeux 2006

Nous vous souhaitons tous nos meilleurs voeux pour l'année 2006

amour, prospérité, beaux bébés, santé, être augmenté, voyager, ...

et tous se retrouver pour en discuter!!!

Fin de la visite, N'oubliez pas le guide en sortant !!

Nous finissons notre visite par la vue extérieur de notre immeuble.