lundi, avril 28, 2008

Un jeune papa heureux

Au quatrième jour Dieu a peut-être créé le Hard Rock. Certainement car ma fille avait déjà dès sa 96éme heure l'attitude parfaite du hardos qui part en pélerinage à Wacken (image d'illustration ci-contre). Le festival allemand est complet pour cette année ; elle ne pourra pas gouter à la musicalité subtile d'Obituary, de Nashville Pussy, Crematory, Enemy of the Sun, Carcass, PsycoPunch ou Job for a Cowboy. Mais dès l'année prochaine entre le 30 juillet et le 1 août, nous pourrons je l'espère lui offrir ses premiers décibels parfumés de bières et de longs cheveux noirs à la sauce tatoo !!!

lundi, avril 07, 2008

Un peu de culture , MERDE!!!

Et bien oui pour rattraper ces 2 excellents films contés précédemment nous avons décidé de se la jouer culture à Paris le dimanche...


Nous avons donc retrouvé des amis de l'intra muros pour voir l'exposition " La Méditerranée des Phéniciens, de Tyr à Carthages " qui se tient à l'Institut du Monde Arabe.
Exposition plus qu'interessante car elle retrace l'épopée de ce peuple de navigateurs et marchands au cours du 1er millénaire avant l'ère chrétienne. On y découvre le rôle majeur de cette civilisation dans la création de l'alphabet mais aussi leur art : mobiliers, sarcophages anthropoïdes et surtout de nombreux supports consacrés à l'écriture sont présentés au fil des salles.
Une visite terminée en beauté par un verre de thé à la menthe pris dans les hauteurs de L'institut du Monde Arabe avec la vue sur tout Paris ! Franchement un bon dimanche.

samedi, avril 05, 2008

La mare aux nanars

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Mercredi soir mise en bouche : "Des serpents dans l'avion". Comme son nom l'indique, un avion décolle avec le plein de passagers et des serpents dans la soute. Les reptiles se caillant grave les miches dans leurs valises s'invitent à l'apéro en cabine en passant par les conduits de clim, malin le serpent, malin. Evidemment les serpents confondent les bras de l'hôtesse et les caouétes. Grosse panique à bord. Heureusement le FBI est là avec une idée géniale : il faut faire une barrière de bagages et les vilains serpents seront stoppés poils au nez. Ca marche pas mais le FBI n'est jamais à cours d'idée et fait un trou dans la carlingue. La dépression sélective n'aspire que les méchants serpents poils aux dents. Le pilote est mort mais un jeune fan de PlayStation se sert du manche comme s'il avait 20000 heures au compteur. L'avion atterrit et moralité de l'histoire : si tu voyages avec des serpents dans ta valise vérifie qu'elle soit bien fermée.

Mais hier soir attention du lourd : Ghost Rider.
Ghost Rider c'est Marvel au pays du 7éme sceau, Faust se fait la belle en Harley, je sais pas moi, c'est mystico-fantastique, transcendantal de connerie. Tout commence par une entame digne de Nosferatu contre Godzilla : "L'ennui avec les légendes, c'est que parfois elles sont vraies". Ensuite la voix off nous explique que la légende commence lors de la conquête de l'ouest quand un cow-boy ayant vendu son âme au diable n'a pas respecté son contrat, blablabla blablabla, un truc vachement compliqué, bref le gars s'est transformé en Ghost Rider et tout ce qui faut retenir c'est que : "le Rider galopa plus vite que le Diable" et c'est pour ça qu'il s'en est sorti. Le film continue par un saut spatio-temporel et hop nous voila dans le monde actuel avec des américaines poumonées comme burgers XXL, un spectacle avec des motos et des cerceaux de feu. Vroum, vroum, trois cascades plus tard, un gamin vend son âme au diable pour sauver son papa du cancer; il se fait avoir parce que le Malin n'est pas con, le papa meurt quand même et le môme devient le Ghost Rider. Ouah la vache !!! Hop un petit saut spatio-temporel et on retrouve notre Ghost Rider (qui ne sait pas encore que c'est le Ghost Rider) incarné par Nicolas Cage qui nous la joue innocent accablé par le destin, façon ma vie est dirigée par des forces que je ne maîtrise pas. Alors il lit beaucoup mais apparemment il n'y comprend rien. C'est pas grave nous non plus. Au final le Ghost Rider (un motard à tête de mort en feu sur une moto en os !!) va affronter le fils du diable qui ressemble à Farinelli qui chante du goth. Le combat s'achève par un : "Ton âme est souillée par le sang des innocents. Eprouve la douleur" Arrrrrrghhhhhh sans appel. Moralité : "Si tu ne décides pas de ton sort, le sort décide pour toi" Clap de fin, générique.

Je suis pas sur que ça vaille Le Père Noël contre les Martiens ou La Momie Aztèque contre le Robot mais pour 30€ d'abonnement par mois je veux bien faire une séance tous les vendredi.