dimanche, février 13, 2011

11.02.2011

La journée d'avant hier est passée complètement inaperçue : tout le monde finissait mollement sa semaine en pensant au week-end approchant. Pourtant l'événement que nous vivions, nous l'avions déjà éprouvé dans la même indifférence le premier février 2010 et nous passerons certainement à côté de la même façon 21 février l'année prochaine. Le 11.02.2011 est une date palindrome !
Nous n'avions pas vécu ça depuis le 29 novembre 1192 et nous ne revivrons pas cet événement avant le 1er décembre 2110.
Telle une comète dont le passage sur Terre revient avec une fréquence explicable que par un modèle mathématique fort complexe, la date palindrome réapparaît dans l'almanach de manière fort discrète. 

jeudi, février 03, 2011

Du plus beau métier du monde et de l'hôtel le plus con du monde

Je fais probablement l'un des plus beaux métiers du monde : je suis payé à voyager et à discuter.
J'en ai pas moins de mauvaises surprises. Ainsi la semaine dernière je suis tombé sur l'hôtel le plus con du monde. Je ne vous fais pas languir plus longtemps : j'étais seul et j'ai passé deux heures à table. Si si (impératrice d'Autriche)je vous assure pour une fois je le concède je n'exagère pas. Un cauchemar une catastrophe : à huit heures je passe à table et en signe de bienvenue et de façon à me mettre en appétit on m'offre une mise en bouche. Pourquoi pas, l'intention est louable dans un forfait à moins de cent Euro repas, nuitée et petit-déjeuner compris. Mais ce présent fort aimable n'était que le prélude d'une attente interminable. Vingt minutes plus tard on me servait l'entrée et une heure dix après le plat dans une tradition gothique flamboyante, avec cloche et moultes effets de jambes et de bras de ce pauvre serveur que je ne peux blâmer, car étant au service d'un chef qui n'a de nom que le titre si tenté que l'on puisse lui accorder cet honneur. Non franchement deux heures seul face à une fleur en plastique, c'est trop. Je suis parti sans finir le dessert : non seulement il n'était pas bon et révélait une débauche de saveurs mal assorties que mes papilles, déjà saturées des mets précédents, avaient du mal à accepter mais c'était pas bon et j'en avais marre.
Et cette semaine rebelote : un hôtel minable en bord d'autoroute avec réveil matinal (cinq heures) au son des camions qui freinent, un restaurant qui ne devrait pas porter ce nom, c'est trop d'honneur.
Non, non et non ça suffit.
Ce soir je suis à la frontière belge, nos voisins sont plus charmants et beaucoup moins prétentieux. Un coup de téléphone et on m'apporte une bière, une douce odeur de waterzooi m'enlace.

samedi, janvier 08, 2011

De la période des chroniques

Certes le titre peut paraître pompeux et oui il l'est. Pouvons-nous réellement appeler chroniques les post publiés de façon anachronique (si je puis me permettre ce mauvais jeux de mots) sur ce blog ? Oui dans le sens où des termes récurrents s'en dégagent et reflètent très certainement la sensibilité de leur auteur.
Pourtant il ne s'agit là en rien de chroniques : la publication en est trop aléatoire pour que je puisse prétendre à de tels honneurs. Nous touchons ici même le motif de cette publication.  Partageant la soirée avec des amis, ceux-ci me firent remarquer que la chronicité de mes blogs était trop lente et qu'ils se languissaient donc de mon prochain post. 
Je leurs répondrai que publier à intervalle de temps régulier est un métier qui n'est pas le mien et que j'ai la liberté de pouvoir écrire sur ce blog quand bon me semble.
Par contre en ce qui concerne des chroniqueurs, je peux ici conseiller le toutologue Philippe Meyer qui me réjouit chaque matin que Dieu me permet de l'écouter (http://www.franceculture.com/emission-la-chronique-de-philippe-meyer.html), L'Oeil du Larynx de François Rollin (http://www.franceculture.com/emission-l-039-oeil-du-larynx.html-0) ou encore la chronique mensuelle de Michel Onfray (http://mo.michelonfray.fr/category/chroniques/). Et je profite de l'occasion pour mentionner aussi que cette année célèbre le cent-dixième anniversaire de la naissance d'Alexandre Vialatte ... en attendant le prochain billet dont le sujet n'aura rien à voir avec celui ci.